Exposition « Un p’tit air d’été 1 »

Brouillon non répertorié

Entrée libre

Avec Daniel Jung , Isabelle Schenckbecher , Monique Meyer , Jean-Luc Braesch , Alexandra Lamarque et Valérie Schutz-Heitz

Organisé par Galerie AIDA

Les expositions d’été d’AIDA Galerie reviennent comme chaque année avec cette première exposition qui ouvre notre cycle estival qui en comprendra 3 successives. On y verra des dentelles de pierre, de la nature sauvage, des terres cuites, des palimpsestes sous verre, des chants d’oiseaux et des jeunes filles toutes vêtues de fil de fer !... Rien de mieux qu’un bon cocktail pour commencer l’été !

Exposition ouverte du 10 au 30 juillet 2025 - du lundi au samedi de 14h00 à 19h00

L’exposition d’AIDA Galerie.

Jean-Luc Braesch (peinture)

Directeur artistique et peintre, après ses années parisiennes il est désormais de retour à Strasbourg… Ce qui lui permet de porter sur la Cathédrale un regard tout neuf. Les dentelles de pierre de cet édifice, s’étirant vers le ciel, lui font découvrir un univers complexe où le règne animal, en proie aux périls du monde actuel, rencontre un peuple de créatures sculptées au sein de ce lieu sacré, devenu le sanctuaire d’une survie commune, tel une nouvelle arche de Noé.

Ses peintures scrutent dans ces hauteurs fantastiques les chimères, gargouilles et animaux, réels ou non, qui y trouvent refuge. On pourrait associer ces réalisations à un renouveau de la figuration narrative des arts du Rhin, mêlant réalisme et onirisme.

Daniel Jung (peinture)

Ses toiles nous invitent à plonger dans un univers pictural à la frontière entre figuration et abstraction. Elles capturent l’essence des paysages et des scènes de nature sauvage, oscillant avec subtilité entre réalité et suggestion. Réalisées à l’acrylique, dans des formats variés, elles se caractérisent par des harmonies chaleureuses où même les bleus profonds du ciel ou de la mer sont doucement tempérés par des touches d’ocre, de jaune ou d’orange, apportant une lumière douce et vibrante.

La facture, à la fois vive, ample et rythmée, dévoile un geste spontané et énergique. Chaque coup de pinceau pulse d’une dynamique qui insuffle une sensation de vie, d’animation et de mouvement, comme si la nature elle-même respirait sous la surface colorée.

Alexandra Lamarque (sculpture)

Travaillant le modelage de l’argile et la terre cuite, elle présente pour cette exposition différents types de travaux caractérisant sa production. D’un côté, des réalisations centrées autour de la figure humaine, représentant des têtes ou des bustes, souvent présentés en couples. De l’autre, des sculptures de facture très différente, composées de formes organiques mêlant les répertoires anthropomorphe, animalier, et même végétal.

Le premier groupe se caractérise par un modelage dont la finalité semble être de chercher à donner vie à la matière. Cette matière, très présente, contraste avec la qualité de la présence humaine des figures représentées : la vie semble jaillir de l’argile. Le second groupe se caractérise par ses formes très épurées. Elles évoquent un imaginaire animiste, qu’atteste les motifs en points alignés dont elles sont parées, qui rappellent les arts premiers aborigènes.

Monique Meyer (peinture sous verre)

Spécialiste de la peinture sous verre, elle présente pour cette exposition un nouveau travail qu’elle intitule "Palimpseste de verre". Elle a eu en fait l'idée de reprendre quelques unes de ses peintures sous verre déjà existantes, en leur superposant un deuxième verre pour modifier et transformer la peinture initiale.

C’est une version inattendue du « palimpseste », ce parchemin dont on a effacé la première écriture afin d’écrire un nouveau texte et qui est par extension : "une oeuvre dont l'état présent peut laisser supposer et apparaître des traces de versions antérieures".

Les formes stylisées peintes sur le nouveau verre laissent entrevoir le travail plus élaboré du verre initial et en accentuent le côté onirique et la profondeur. Le motif de cette expérimentation reste celui de la nature, qui est le thème des réalisations qu’on a pu lui voir lors de ses précédentes expositions.

Isabelle Schenckbecher (sculpture)

Elle puise son inspiration dans le spectacle de la nature, les paysages, l’observation des végétaux et des minéraux. Visant les confins du figuratif et du non figuratif, son expression est dominée par les couleurs des saisons, réalisant une forme qu’elle dénomme elle-même « écriture imagée ». Ses compositions d’essence abstraite sont également faites de traces et de signes, ici bien marquées, là à peine esquissées ou à demi effacées. Ses réalisations évoquent selon les saisons des ambiances tantôt floristiques et pleines d’arborescences, tantôt plus froides et minérales. Parfois, elles sont habitées d’une faune furtive, à peine indiquée, susceptible de laisser comme une légère trace de son passage.

Pour cette exposition, elle a choisi d’apporter des toiles très aériennes et pleines de légèreté, traitées en touches rapides, effleurant à peines la toile et comme captées sur le vif. Elles évoquent fraîcheur, lumière et chants d’oiseaux… ce concert qu’offre le blanc de chaque aube naissante...

Valérie Schutz-Heitz (sculpture)

Portée par les influences discrètes d’Alexandre Calder et Jean Cocteau, elle tient tout particulièrement aux lignes claires et aux formes simples, épurées et aériennes. Elle choisit pour les tracer la légèreté du fil de fer. Ses traits lancés dans l’espace invitent à la rêverie et apportent leur poésie et leur magie propres en projetant leurs jeux d’ombres sur les murs.

Toujours à l’aide de fil de fer, le trait peut également se poser sur un support qui l’encadre en lui apportant une ambiance discrètement colorée, ce qui forme alors non plus un mobile, mais un tableau.

Pour cette exposition d’été, elle a notamment apporté des silhouettes de femmes dansantes et rêveuses. Elles accompagnent ses fils de fer encadrés, qui offrent pour cette fois comme un hommage estival à Henri Matisse et aux parfums des bords de mer.

AIDA Galerie

Elle est la galerie d’art de l’Association des Artistes Indépendants d’Alsace (AIDA). Sa vocation principale est la diffusion artistique des travaux réalisés par ses membres.

Plus ponctuellement, elle organise de grandes expositions collectives « hors les murs » dans les villes alsaciennes, participe à des échanges avec d’autres associations d’artistes hors d’Alsace (par exemple en Pays de Bade ou en Lorraine) ou accueille les expositions d’artistes invités.

AIDA Galerie organise dans ses murs chaque année plus d’une vingtaine d’expositions.

L’AIDA

L’AIDA (Association des Artistes Indépendants d’Alsace) est la plus ancienne association d’artistes d’Alsace en exercice. Ses origines remontent aux années 1900.

Elle compte aujourd’hui environ une centaine de membres, tous artistes des arts visuels, vivant et travaillant en Alsace ou en lien avec cette région. Les ateliers des artistes de l’association sont répartis dans toute l’Alsace, si bien qu’on peut dire que l’AIDA est un animateur de la vie culturelle régionale.

Tous les courants y ont droit de cité. La grande diversité des modes d’expression constitue d’ailleurs l’une des positions revendiquées de l’association. Elle peut amener les écritures les plus contemporaines et les démarches les plus inclassables à se confronter avec des formes d’expressions plus traditionnelles. Seule exigence de sélection des membres : la qualité artistique des travaux et le professionnalisme des artistes.